De
nombreux
possesseurs de la seigneurie d’Ennery se sont succédés
au gré de ventes, d’achats et d’échanges. La
discontinuité des propriétaires, le peu d’importance du
bourg et la proximité de Pontoise ne furent pas
favorables au soutien des constructions successives
entreprises pour l’église Saint Aubin. Effondrements non
réparé, projets avortés en cours de construction ont
conduit au manque d’homogénéité de l’édifice.
De
l’église
romane du XIIème
siècle subsistent le clocher et les murs du collatéral
sud qui vont jusqu’au bras du
transept actuel. Le clocher devait donc être au
centre de l’église et celle-ci devait avoir un
couvrement en bois, plafond ou charpente apparente.
Au
début
du
XIIIème siècle
on
entreprit
de
reconstruire
l’église
en
conservant le clocher et le chœur roman qui étaient sans
doute déjà coûtées.
La
nef
était,
ou
devait-être
voûtée
d’ogives
comme
en
témoignent
les
départs
des
arcs
ogive
et
doubleaux
:
tas
de
charge
initial
d’arcs
qui
n’ont jamais été
achevés
ou arrachement suite à l’effondrement des voûtes ? Aucun
élément factuel ne permet de répondre.
L’élévation
elle
aussi
pose
question.
Faux
triforium
?
Fausses
tribunes
jamais
construites
car trop ambitieuses ? Là encore aucun élément factuel
ne permet de répondre.
Au
milieu
du XVIIème
siècle
fut
entreprise la reconstruction du chœur et du transept qui
furent raccordés au clocher central à la fin du siècle.
A cette époque les techniques de construction des voûtes
d’ogive et de leur stabilité étaient parfaitement
maîtrisées.
Au
XIXème siècle la première travée et la
façade furent démolies et la façade reconstruite pour
des raisons inconnues : incendie, écroulement,
cadastrales pour faire passer la route ?
Travaux
interrompus,
partiellement terminés laissèrent l’église dans ce
patchwork architectural.
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